Syrie : les États-Unis confirment avoir tué le numéro deux de l’EI, Al-Adnani

Les États-Unis ont confirmé lundi avoir tué dans un bombardement aérien en Syrie le numéro deux du groupe jihadiste État islamique, Abou Mohammed al-Adnani. Une élimination qui avait été également revendiquée par la Russie.

Portraits non datés d’Abou Mohammed al-Adnani, de son vrai nom Taha Sobhi Falaha, diffusés en décembre 2013 par les services de renseignement irakiens. © HO/AFP

Portraits non datés d’Abou Mohammed al-Adnani, de son vrai nom Taha Sobhi Falaha, diffusés en décembre 2013 par les services de renseignement irakiens. © HO/AFP

Publié le 13 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

Le chef de la propagande de l’EI, qui était aussi recruteur et architecte des opérations extérieures du groupe jihadiste, a été tué le 30 août près de Al Bab, dans le nord-ouest de la Syrie, a confirmé le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.

Cette frappe fait partie d’une « série de bombardements contre des responsables de l’EI, y compris des responsables financiers ou de la planification militaire, qui ont affaibli la capacité opérationnelle » du groupe jihadiste, a-t-il ajouté.

Le drone Predator a tiré un missile Hellfire sur une voiture dans laquelle le porte-parole du groupe EI était présumé se trouver. La frappe a été menée par les forces spéciales américaines travaillant avec la CIA.

Al-Adnani s’est notamment illustré en exhortant les partisans de l’EI à passer à l’action dans leur pays d’origine en utilisant n’importe quelle arme disponible contre les ressortissants des pays de la coalition. Cet appel aurait notamment inspiré des attentats en Europe.

Un responsable américain de la Défense avait cité à cet égard les attentats à Paris, à Bruxelles et à l’aéroport d’Istanbul, dans un café au Bangladesh ou encore contre un avion russe dans le Sinaï.

« Un malentendu » du côté russe

Washington avait indiqué précédemment avoir ciblé ce responsable dans un bombardement réalisé par un drone américain Predator, mais n’avait pas encore confirmé sa mort.

Celle-ci avait en revanche été annoncée par le groupe jihadiste, puis revendiquée par Moscou. Un responsable américain avait qualifié la revendication russe de « blague ». Les États-Unis reprochent à la Russie de chercher avant tout à soutenir le régime de Bachar al-Assad, que Washington considère comme le principal obstacle à une résolution du conflit syrien.

Il y a peut-être un « malentendu » côté russe, avait suggéré M. Cook.

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