Soutien juridique aux États africains : l’ALSF s’allie avec l’IP3

Créée par la BAD il y a six ans pour fournir son aide aux pays d’Afrique dans leurs négociations commerciales, la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) reçoit le soutien de l’organisme américain Institute for Public-Private Partnership (IP3).

L’immeuble de la BAD à Abidjan, entièrement rénové en 2014. © Jacques Torregano pour JA

L’immeuble de la BAD à Abidjan, entièrement rénové en 2014. © Jacques Torregano pour JA

Publié le 13 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) vient de signer un accord de coopération avec l’Institute for Public-Private Partnership (IP3).

Créée en 2010 par la BAD (Banque africaine de développement) pour fournir un soutien juridique aux pays africains dans leurs négociations commerciales, l’ALSF souhaite ainsi faciliter l’échange de connaissances afin de l’aider dans sa mission.

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« Ce partenariat va nous aider à concevoir et fournir des interventions d’entrainement ciblées sur le terrain pour s’attaquer aux lacunes spécifiques des pays dans le domaine des partenariats public-privé, lacunes qui seront identifiées avec les gouvernements africains », a déclaré le directeur de l’ALSF depuis 2011, le Zimbabwéen Stephen Karangizi.

Basé à Washington, l’IP3 fournit des services de conseil aux entreprises et aux gouvernements sur les partenariats public-privé. Depuis sa création en 1994, l’Institut affirme ainsi avoir formé plus de 35 000 dirigeants issus de 175 pays.

Hébergée par la BAD à Abidjan, l’ALSF cherchait quant à elle toujours récemment à assurer son financement, six ans après son lancement. Comme le révélait Jeune Afrique dans un Indiscret publié début septembre, elle a remporté une première victoire en août, quand la Guinée est devenue le premier État africain à lui apporter une modeste contribution de quelques dizaines de milliers de dollars.

La dotation de l’organisme, qui intervient dans 40 projets d’une valeur commerciale cumulée de 14 milliards de dollars sur le continent africain, est toujours assurée à 40% par la BAD et à 52% par cinq pays : les États-Unis, le Canada, la France, les Pays-Bas et la Norvège.

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