Burkina : WARA clôt la période de surveillance des notes d’Onatel et de Coris Bank

West Africa Rating Agency (WARA) a levé la surveillance négative sous laquelle elle avait placé les notes des entreprises burkinabè Coris Bank International et Onatel. L’agence régionale salue la volonté du Burkina Faso de sortir rapidement de la « phase de transition politique ».

West Africa Rating Agency (Wara) est dirigé par Seydina Mouhamadou Rassoul Tandian. DR

West Africa Rating Agency (Wara) est dirigé par Seydina Mouhamadou Rassoul Tandian. DR

Publié le 27 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

L’agence de notation régionale West Africa Rating Agency a annoncé le 27 janvier la clôture de la surveillance de la notation du groupe bancaire Coris Bank International et de l’opérateur télécoms Onatel.

La levée de cette surveillance est accompagnée de l’affirmation des notes attribuées à ces entreprises burkinabè, assorties d’une perspective stable. Coris Bank International conserve dont son »BBB » et Onatel sa note « BBB-« . Dans son communiqué, Wara annonce également la fin de la mise sous surveillance du plafond souverain burkinabè, qui demeure à « BBB+ ».

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La « mise sous surveillance avec des implications négatives » de ces notations avait été décidée fin octobre 2014 « pour tenir compte des tensions politiques qui s’étaient traduites par des manifestations et des échanges violents entre la population burkinabè et les représentants des forces de l’ordre ».

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Transition consensuelle

L’agence dirigée par Seydina Rassoul Tandian justifie sa décision par le fait que le Burkina Faso est entré dans une phase de transition acceptée par les différents acteurs de la société. « Des institutions adaptées à la situation ont été consensuellement mises en place pour conduire le pays vers des élections libres », note le communiqué de Wara.

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Sans rejeter l’hypothèse de nouveaux soulèvements, l’agence de notation estime que « la probabilité de survenue d’une interruption du processus de transition avant son terme, qui n’est pas nulle dans l’absolu, est moindre par rapport au scénario d’un aboutissement du processus de transition, en raison à la fois de la volonté manifeste du peuple burkinabé de réussir la transition, et de l’engagement de la communauté internationale à accompagner le processus de changement ».

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