Maroc : sévèrement recadré par le Palais, Nabil Benabdellah reçoit le soutien de son parti

Les camarades n’ont pas lâché leur chef. En réponse à un communiqué du Palais, le Parti progrès et socialisme (PPS) affirme que l’intention de son secrétaire général n’était pas de mêler l’institution royale aux querelles partisanes.

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti progrès et socialisme (PPS) s’est allié au PJD d’Abdelilah Benkirane en vue de gagner les législatives du 7 octobre 2016. © Capture d’écran YouTube

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti progrès et socialisme (PPS) s’est allié au PJD d’Abdelilah Benkirane en vue de gagner les législatives du 7 octobre 2016. © Capture d’écran YouTube

ProfilAuteur_NadiaLamlili

Publié le 15 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

À l’issue d’une réunion de son bureau politique, le mercredi 14 septembre, le Parti progrès et socialisme (PPS, majorité) a apporté son soutien à son chef, Nabil Benabdellah, sévèrement recadré par le cabinet royal à la suite d’une déclaration dans laquelle il avait estimé que le fondateur du Parti authenticité et modernité (PAM, opposition) incarnait une force d’autoritarisme, en allusion au conseiller du roi, Fouad Ali El Himma.

« Depuis sa création, le PPS oeuvre en toute responsabilité pour défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays et l’édification de l’État de droit », affirme un communiqué du parti, insistant sur « son respect absolu des institutions du pays, et à leur tête l’institution royale ».

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Alliance PPS/PJD

Estimant que les déclarations de son secrétaire général « entrent dans le cadre de la compétition normale entre partis politiques », le PPS précise qu’elles n’avaient aucunement pour objet « de mêler l’institution royale aux querelles partisanes ».

Dans ses récentes sorties médiatiques, Nabil Benabdellah a confirmé son alliance indéfectible avec le Parti justice et développement d’Abdelilah Benkirane (PJD, au pouvoir) en vue de gagner les élections législatives du 7 octobre et combattre ce qu’il appelle le « tahakoum », ou l’autoritarisme. 

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