Maroc : sévèrement recadré par le Palais, Nabil Benabdellah reçoit le soutien de son parti
Les camarades n’ont pas lâché leur chef. En réponse à un communiqué du Palais, le Parti progrès et socialisme (PPS) affirme que l’intention de son secrétaire général n’était pas de mêler l’institution royale aux querelles partisanes.
À l’issue d’une réunion de son bureau politique, le mercredi 14 septembre, le Parti progrès et socialisme (PPS, majorité) a apporté son soutien à son chef, Nabil Benabdellah, sévèrement recadré par le cabinet royal à la suite d’une déclaration dans laquelle il avait estimé que le fondateur du Parti authenticité et modernité (PAM, opposition) incarnait une force d’autoritarisme, en allusion au conseiller du roi, Fouad Ali El Himma.
« Depuis sa création, le PPS oeuvre en toute responsabilité pour défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays et l’édification de l’État de droit », affirme un communiqué du parti, insistant sur « son respect absolu des institutions du pays, et à leur tête l’institution royale ».
Alliance PPS/PJD
Estimant que les déclarations de son secrétaire général « entrent dans le cadre de la compétition normale entre partis politiques », le PPS précise qu’elles n’avaient aucunement pour objet « de mêler l’institution royale aux querelles partisanes ».
Dans ses récentes sorties médiatiques, Nabil Benabdellah a confirmé son alliance indéfectible avec le Parti justice et développement d’Abdelilah Benkirane (PJD, au pouvoir) en vue de gagner les élections législatives du 7 octobre et combattre ce qu’il appelle le « tahakoum », ou l’autoritarisme.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- Présidentielle américaine : Trump s’en prend à nouveau à Imane Khelif
- À peine de retour à Yaoundé, Chantal Biya s’occupe de ses affaires immobilières