Maroc : Touche pas à mon enfant !

S’achemine-t-on vers un renforcement du dispositif législatif marocain contre les violences sexuelles sur mineurs ?

Présentation de l’enquête, le 19 décembre, à Rabat. © CNDH

Présentation de l’enquête, le 19 décembre, à Rabat. © CNDH

Publié le 30 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

La publication, le 19 décembre, d’une étude conduite par l’experte Hynd Ayoubi Idrissi sous la supervision des ministères de la Justice et de la Santé ainsi que du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) le laisse présager. Sur la période 2007-2012, plus de 11 599 cas d’abus sur mineurs ont été recensés au Maroc, dont 70 % concernent des filles.

En cause, l’exploitation des enfants dans des réseaux de prostitution et de pornographie, mais aussi les mariages précoces, qui ont progressé de 91,6 % entre 2004 et 2013, alors que la loi fixe l’âge du mariage à 18 ans. Des ONG avaient déjà dénoncé les dérogations accordées par les juges, surtout dans le milieu rural. Le phénomène des mariages précoces serait même plus répandu si l’on inclut les unions maritales par simple lecture de la Fatiha (profession de foi), difficilement quantifiables.

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>> Lire l’Etude nationale sur la violence sexuelle à l’encontre des enfants au Maroc

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