Mode : les locks des mannequins de Marc Jacobs relancent le débat sur l’appropriation culturelle
Quelques instants après le coup d’envoi du défilé, et la mise en ligne des photos backstage sur Instagram, Marc Jacobs s’est heurté au mécontentement de certaines fashionistas. En cause : les dreadlocks portées par les modèles.
La limite entre expression artistique, politique et culturelle, est de plus en plus trouble. Marc Jacobs en a fait les frais lors de son défilé clôturant la fashion week de New York. Les modèles portaient de magnifiques dreadlocks aux multiples couleurs pastel, ainsi que des tenues inspirées des années 1980.
Mais les fashionistas de la communauté noire ne se sont pas attardées sur les tenues, mais bien sur la coiffure qu’elles ont jugé appartenir à la culture rastafari, et donc à l’héritage des coiffes afro.
Or, selon l’équipe de Marc Jacobs, le style capillaire est un clin d’œil à Lanan Wachowski, qui a récemment posé pour une des campagnes du designer. « Nous avons également regardé d’autres filles qui étaient inspirantes pour Marc, et d’autres types de cultures, comme celle de la rave, des boites de nuits, du acid house, Boy George et Marilyn » a déclaré le coiffeur Guido Palau en backstage.
Des références également directement inspirées des Harajuku Girls (Japon), ou du « London in the 80’s ». Manquent toutefois celles de la communauté noire, selon les internautes.
Lire l’intégralité de l’article sur Into The Chic, une publication du groupe Jeune Afrique, en cliquant ici.
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