RD Congo : la CPI « suit la situation », l’opposition porte plainte

Les réactions continuent à Kinshasa après les violences qui ont eu lieu lundi et mardi en marge d’une manifestation de l’opposition demandant la convocation des élections présidentielles dans les délais constitutionnels. La procureure de la Cour pénale internationale a lancé vendredi un appel au calme. L’opposition a, quant à elle, porté plainte auprès de la justice congolaise.

Des soutiens du leader de l’opposition Étienne Tshisekedi, le 27 juillet 2016 à Kinshasa. © Eduardo Soteras/AFP

Des soutiens du leader de l’opposition Étienne Tshisekedi, le 27 juillet 2016 à Kinshasa. © Eduardo Soteras/AFP

Publié le 23 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

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« J’appelle toutes les parties potentiellement impliquées et tous les acteurs congolais au calme et à la retenue, et à s’abstenir de tout acte de violence contre les personnes et les biens », a-t-elle ajouté.

Elle a précisé qu’elle « n’hésiterai pas à agir si des actes constitutifs de crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis et à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour poursuivre en justice les personnes responsables en conformité avec le principe de complémentarité ».

L’opposition porte plainte

De son côté, l’opposition a fait savoir vendredi après-midi qu’elle saisissait la justice congolaise suite aux événements de ces derniers jours : « Le rassemblement vient de déposer sa plainte contre certaines autorités civiles et militaires du pays et d’autres cadres de la majorité présidentielle auprès du procureur général de la république », pouvait-on lire vendredi soir sur le site officiel du mouvement qui rassemble plusieurs partis d’opposition, dont l’UDPS d’Étienne Tshisekedi.

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Les autorités avaient auparavant annoncé l’ouverture d’une instruction judiciaire suite aux violences qui ont eu lieu entre lundi 19 et mardi 20 septembre à Kinshasa. Des violences qui ont fait une centaine de morts selon l’opposition, 32 morts selon la majorité, et pour lesquelles les deux camps se renvoient la responsabilité.

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La majorité a quant à elle rencontré vendredi dans la journée plusieurs représentants de la communauté internationale, dont les États-Unis, l’Union européenne, l’Allemagne et la France.

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