Tunisie : Amira Yahyaoui, la révolution n’est pas finie
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
![Amira Yahyaou, blogueuse. © AFP PHOTO/Mandel NGAN](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/01/12/006012015174437000000amirayahyaoui.jpg)
Amira Yahyaou, blogueuse. © AFP PHOTO/Mandel NGAN
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50 femmes puissantes
Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
Avec sa frêle silhouette et ses talons hauts, la Tunisienne Amira Yahyaoui en a fait voir de toutes les couleurs aux élus de l’Assemblée nationale constituante (ANC) dont Al Bawsala ("la boussole"), l’ONG qu’elle préside, a épinglé les absences et les contradictions via la plateforme Marsad.
Cet observatoire en ligne a suivi l’exercice des députés pour les inciter à la transparence et à la bonne gouvernance. L’adoption de la Constitution n’a pas mis un terme à l’initiative de ce bout de femme pétillante connue pour son opposition farouche à Ben Ali – tout comme son père, le juge Mokhtar Yahyaoui, et son cousin Zouhair, cyberdissident décédé en 2005. Désormais, Marsad s’est donné pour mission d’assurer une veille sur la gestion des collectivités locales et les dépenses de l’État.
Blogueuse de 30 ans, égérie de la révolution, classée 81e femme arabe la plus influente par le magazine Arabian Business, Amira Yahyaoui fustige les gouvernants mais aussi la société civile : elle distingue celle "qui parle" de celle "qui travaille, actrice du changement, avec des projets réels et un impact palpable sur son environnement".
"La révolution n’est pas finie", assure la récipiendaire du prix de la fondation Chirac pour la prévention des conflits 2014. La jeune femme, qui affirme n’avoir aucune ambition politique, souhaite renouer avec les études, qu’elle a abandonnées en 2011 pour s’impliquer dans la société civile.
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© Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique
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50 femmes puissantes
Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
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