Présidentielle au Gabon : « L’examen des recours n’a pas permis de lever tous les doutes », selon Ayrault

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba, tout en appelant l’opposition à « récuser l’action violente ».

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. © Sergei Chuzavkov/AP/SIPA

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. © Sergei Chuzavkov/AP/SIPA

Publié le 25 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

« La France constate que l’examen des recours n’a pas permis de lever tous les doutes », a-t-il dit dans une déclaration écrite. Elle « demande à ceux qui continuent de contester les résultats de récuser l’action violente et de poursuivre leurs revendications selon des voies qui ne remettent pas en cause la paix et le bien-être du pays », a-t-il ajouté.

Le gouvernement gabonais a appelé de son côté à la tribune de l’ONU la communauté internationale à l’aider à rétablir l’unité du pays après la réélection contestée du président sortant Ali Bongo.

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« Reconstruire le lien et l’unité du pays »

S’adressant à l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères gabonais Emmanuel Isozet Ngondet a rappelé l’appel lancé par Ali Bongo « à un dialogue inclusif, à la réconciliation et à l’unité ».

« Reconstruire le lien et l’unité du pays est l’exigence du moment, préserver la paix et la stabilité du pays est le défi du moment », a-t-il estimé. Le Gabon « invite donc la communauté internationale à l’accompagner dans cet effort ».

Il a remercié « les pays amis qui ont été présents à nos côtés », citant la France, le Maroc et les Etats-Unis.

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