Au sommaire des pages éco cette semaine : la Gécamines dans la tourmente

Où va la Générale des carrières et des mines, dite Gécamines, dont on fêtait cette année le cinquantième anniversaire ? La compagnie minière congolaise est à la peine, entre baisse dramatique de la production, conflit avec les partenaires internationaux et imbroglio politique. « Jeune Afrique » fait le point dans son édition n°2907, en kiosques du 25 septembre au 1er octobre.

Ouverture des pages « Jeune Afrique » n°2907. © J.A.

Ouverture des pages « Jeune Afrique » n°2907. © J.A.

Publié le 26 septembre 2016 Lecture : 2 minutes.

Qu’est-ce qui ne va pas à la « Géca », la compagnie minière nationale de RD Congo ? Sa production est au plus bas, son endettement au plus haut, ses partenaires internationaux lui font faux bond et, pour ne rien arranger, le contexte politique ne joue pas en sa faveur. Bref, la Générale des carrières et des mines (Gécamines) navigue à vue.  « Jeune Afrique » fait le point dans son édition numéro 2907, en kiosques du 25 septembre au 1er octobre (et en ligne ici).

En Entreprises et marchés, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, (ONEE) voit le contrat d’affermage au Cameroun de sa filiale Camerounaise des Eaux (CDE) toucher à sa fin. La situation de l’entreprise marocaine ne lui permet pas de se déployer sur le continent africain et de dupliquer l’expérience.

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De son côté, le Centrafricain Marcel Sérékoïssé-Samba connaîtra le 6 octobre son sort, après avoir été suspendu en juillet de ses fonctions de président de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour la harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Outre la mauvaise gestion reprochée à l’institution, certains dénoncent des pressions politiques.

En Décideurs, cette semaine, le portrait de Rémy Rioux. Nommé le 2 juin dernier directeur général de l’Agence française de développement (AFD), il prévoit le doublement des fonds propres de base de cette institution, pour les faire passer de 3 à 6 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Si cette opération doit permettre d’accroître les engagements de l’AFD sur le continent africain, Rémy Rioux prévient les États : tout ne peut être financé par la dette publique.

Dans les Indiscrets de cette semaine, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) va se financer auprès de l’Agence française de développement. Déjà présentes à Alger, Dakar, et Maurice, l’université Paris-Dauphine souhaite accélérer en Afrique subsaharienne.

Et aussi Advans, spécialiste français de la micro-finance poursuit son développement en Côte d’Ivoire. Et le burkinabè Entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf) décroche un gros contrat en Côte d’Ivoire.

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