Sénégal : Germaine Acogny, reine de la chorégraphie

Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.

Germaine Acogny, chorégraphe. © Camille Millerand pour J.A.

Germaine Acogny, chorégraphe. © Camille Millerand pour J.A.

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 12 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

50 femmes puissantes © Jeune Afrique
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50 femmes puissantes

Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.

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Franco-Sénégalaise née au Bénin, Germaine Acogny était-elle prédestinée à faire rayonner la danse contemporaine africaine dans le monde entier ? Peut-être. La chorégraphe de 70 ans a d’abord dirigé, de 1977 à 1982, l’école de danse fondée à Dakar par Maurice Béjart et Léopold Sédar Senghor, le Mudra d’Afrique.

Puis, en 1998, elle lance sa propre structure, l’École des sables, à Tubab Dialaw. Pour définir le style qui l’a popularisée, elle dit : "J’ai pris l’essence des danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest et des danses que j’ai apprises en Europe, et j’ai créé ma propre technique, où les mouvements sont initiés par la colonne vertébrale." Ce qu’elle craint par-dessus tout ? Que "la civilisation fasse perdre l’émotion de la danse".

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© Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique

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