Botswana : Linah Mohohlo, au coeur de la Banque centrale
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
50 femmes puissantes
Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
Interrogée il y a dix ans sur les obstacles qu’elle a surmontés dans sa carrière, Linah Mohohlo, 62 ans, a eu cette réponse : "J’ai été trop occupée pour passer du temps à me soucier d’eux." Belle esquive pour celle qui a gravi, lentement mais sûrement, chacun des échelons de la Banque centrale du Botswana, introduisant des réformes qui en ont fait l’une des institutions les plus transparentes, disciplinées et efficaces du continent.
Création d’un fonds souverain national, attribution d’une note aux obligations du Botswana, diffusion d’une déclaration publique de politique monétaire… Ces initiatives, qui ont fait des émules à travers l’Afrique, portent sa marque. Recrutée en 1976, elle a travaillé treize ans au sein de divers départements de la banque, avant que ne lui soit confiée la responsabilité des marchés financiers, puis, après un bref intermède au Fonds monétaire international (FMI), la direction générale, en 1999.
Membre de l’Africa Progress Panel et conseillère de la Fondation Bill & Melinda Gates ainsi que du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), cette diplômée en économie et en finance formée au Royaume-Uni et aux États-Unis a été reconnue meilleur banquier central d’Afrique par les magazines The Banker (2001) et Euromoney (2003).
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© Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique
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50 femmes puissantes
Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.
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