Cameroun : Élise Atangana, Christine Eyene et Koyo Kouoh… faire vivre l’art contemporain

Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.

Élise Atangana, Christine Eyene et Koyo Kouoh. © Fred Jouval ; DR

Élise Atangana, Christine Eyene et Koyo Kouoh. © Fred Jouval ; DR

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Publié le 12 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

50 femmes puissantes © Jeune Afrique
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50 femmes puissantes

Bien qu’il faille pour beaucoup d’entre elles jouer des coudes pour s’imposer dans nos sociétés patriarcales–même à compétences égales –, leur situation ne cesse de progresser.

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Hasard ou coïncidence ? Alors que le commissaire d’exposition le plus en vue de l’art contemporain africain fut longtemps Simon Njami, cofondateur de Revue noire, la relève semble d’ores et déjà assurée par trois femmes, elles aussi d’origine camerounaise.

Toute en énergie et en sourire, Koyo Kouoh a posé ses valises à Dakar, où elle dirige la Raw Material Company, un centre d’art dynamique abritant expos, rencontres et colloques d’avant-garde. Enfin, dire qu’elle a posé ses valises est loin d’être fidèle à la réalité puisque son réseau international l’amène à voyager fréquemment à travers le monde, au gré des événements artistiques. Ainsi, récemment, elle a été chargée du forum éducatif de la seule foire africaine d’art contemporain européenne, 1:54, créée par la Marocaine Touria El Glaoui. Et de février à mai 2015, Koyo Kouoh présentera l’exposition "Body Talk" au centre d’art contemporain Wiels de Bruxelles.

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Diplômée en histoire de l’art de l’université Panthéon-Sorbonne, à Paris, sa compatriote Christine Eyene est elle aussi une commissaire d’exposition en vue, quoique plus discrète. Actuellement, elle donne "La Parole aux femmes", nom d’une exposition organisée par la Fondation Blachère à Apt (sud de la France). Collaboratrice de la revue Africultures, elle a dirigé la sélection africaine du festival Photoquai 2011, à Paris, et été co-commissaire de la biennale Dak’art 2012.

Deux ans plus tard, pour Dak’art 2014, c’est une autre compatriote, Élise Atangana, qui a été chargée de la sélection des artistes africains de la diaspora. Responsable de la communication à la Fondation SNCF, cette ancienne collaboratrice de Simon Njami a dirigé plusieurs expositions pour les galeries Baudoin Lebon, à Paris, et Le Manège, à Dakar. Elles ne sont pas les seules, mais les Camerounaises ont le vent en poupe !

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© Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique

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