Cap-Vert : le président sortant Jorge Carlos Fonseca réélu dès le premier tour

Le président sortant du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a été réélu, dimanche 2 octobre, au premier tour avec près de 73 % des voix à l’issue d’un scrutin marqué par une abstention de plus de 60%, selon des chiffres officiels partiels.

Le président Jorge Carlos Fonseca et sa femme à Washington le 5 août 2016. Elu en 2011 et réélu en 2016, il quittera le pouvoir en 2021. © Susan Walsh/AP/SIPA

Le président Jorge Carlos Fonseca et sa femme à Washington le 5 août 2016. Elu en 2011 et réélu en 2016, il quittera le pouvoir en 2021. © Susan Walsh/AP/SIPA

Publié le 3 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

C’est un véritable plébiscite pour le président sortant. Jorge Carlos Fonseca, 66 ans, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral), a été crédité de plus de 73 % des suffrages contre 23 % pour Albertino Graça, 57 ans, et plus de 3 % pour Joaquim Monteiro, 76 ans, selon les résultats provisoires partiels publiés sur un site du gouvernement.

Abstention conséquente

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Ces résultats officiels partiels s’appuient sur le dépouillement des urnes dans plus de 1000 bureaux de vote sur un total de 1265, soit plus de 80%. Au total, 314 000 résidents de l’archipel et 47 000 Cap-Verdiens vivant à l’étranger étaient appelés à voter lors de ce scrutin.

Les trois candidats avaient multiplié les appels à une participation importante, redoutant une abstention élevée. Ce qui n’a pas manqué puisque 60% des personnes appelés à voter se seraient abstenus selon les premiers chiffres officiels. Les électeurs étaient conviés aux urnes pour la troisième fois cette année après des législatives en mars et des municipales en septembre.

« Un modèle de démocratie »

Cet archipel d’Afrique de l’Ouest, ancienne colonie portugaise, considéré comme un « modèle de démocratie » sur le continent, est réputé pour sa stabilité politique et sa bonne gouvernance.

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Il est doté d’un régime semi-parlementaire dans lequel l’exécutif est dominé par le Premier ministre, le président jouant davantage un rôle d’arbitre.

Le scrutin a été supervisé par 29 observateurs de l’Union africaine (UA) et une vingtaine de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). La campagne pour l’élection présidentielle s’était achevée vendredi sans incidents ni grande effervescence.

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