Libye : le gouvernement d’union affirme avoir tué 80 jihadistes à Syrte

Les forces du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) ont affirmé lundi avoir tué dimanche 80 jihadistes au cours de leur offensive pour reprendre la ville portuaire de Syrte, bastion du groupe État islamique (EI).

De la fumée au-dessus de Syrte après une frappe aérienne contre une position de l’État islamique, le 28 septembre 2016. © Manu Brabo/AP/SIPA

De la fumée au-dessus de Syrte après une frappe aérienne contre une position de l’État islamique, le 28 septembre 2016. © Manu Brabo/AP/SIPA

Publié le 3 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Syrte, le califat de l’État islamique en Libye, n’en finit pas de perdre du terrain. Dans un communiqué publié lundi, les forces pro-gouvernementales libyennes ont indiqué que « les commandants des unités au front ont recensé pas moins de 55 cadavres de jihadistes tués alors qu’ils tentaient sans succès de prendre de court les lignes arrières des forces loyalistes, en plus de 25 autres corps » découverts dans la ville. Pour l’instant, ce bilan n’a toutefois pas pu être vérifié de source indépendante, rapporte l’AFP.

Les forces pro-gouvernementales – dont huit soldats ont été tués et 57 blessés dans les seuls combats de dimanche – ont également rapporté avoir pris de nombreux véhicules, armes et munitions aux jihadistes.

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Samedi, les avions militaires des forces du GNA avaient effectué « six sorties » pour préparer le terrain « à l’avancée des troupes » vers le réduit jihadiste situé dans l’est de la ville. Celles-ci sont également soutenues par des frappes américaines, dont le nombre s’élève à 177 depuis le 1er août, selon le centre de commandement pour l’Afrique (Africom).

450 morts depuis le début des opérations

Lancée le 12 mai, l’opération de reconquête de Syrte aux mains de l’État islamique progresse plus lentement que prévu. Si les forces pro-GNA ont reconquis la majeure partie de la ville, les combats ont toutefois fait plus de 450 morts et quelque 2500 blessés au sein de ces forces. Le bilan des morts dans les rangs des combattants de l’EI reste inconnu.

Dimanche, le journaliste photographe néerlandais Jeroen Oerlemans, qui travaillait notamment pour l’hebdomadaire belge Knack, a été tué en Libye alors qu’il couvrait les combats à Syrte. Jeroen Oerlemans est le premier Occidental et le deuxième journaliste à trouver la mort en couvrant les combats à Syrte. Le journaliste libyen Abdelqader Fsouk avait été tué en juillet dernier.

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