L’Afrique est un « pays », à en croire Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères britannique

En qualifiant le continent africain de « pays » lors d’un discours dimanche 2 octobre, le ministre des affaires étrangères britannique, Boris Johnson, a commis une bourde diplomatique.

Boris Johnson lors d’un discours en Turquie le 27 septembre 2016. © AP/SIPA

Boris Johnson lors d’un discours en Turquie le 27 septembre 2016. © AP/SIPA

Publié le 4 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Le mot n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Lors d’un discours dimanche 2 octobre, au premier jour d’une convention du parti conservateur qui se tient à Birmingham, la langue de Boris Johnson a indéniablement fourché. Alors qu’il évoquait un monde « devenu moins sûr et dangereux » au cours de la dernière décennie, et qu’il vantait les mérites des valeurs britanniques, qui contribuent selon lui à « tirer le monde hors de la pauvreté », Boris Johnson a parlé du continent africain comme d’ « un pays ». Venant d’un ministre des Affaires étrangères, l’erreur a été moyennement appréciée…

Fatigue visuelle ?

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« L’espérance de vie est montée d’un cran en Afrique, le pays faisant désormais partie du système économique mondial. En 2000, il y a tout juste 16 ans, l’espérance de vie d’un Éthiopien était de 47 ans, maintenant il vit jusqu’à 64 ans », a ainsi déclaré le ministre conservateur, confondant visiblement « pays » et « continent ». Selon le site International Business Times, le communiqué de presse sur lequel s’est appuyé Boris Johnson pour tenir son discours employait bien le terme « continent » pour parler de l’Afrique. Mais le mal est fait, les réseaux sociaux ne se sont pas fait prier pour immortaliser la bourde :

https://twitter.com/consenteduk/status/782884862940307457

En 2002, il s’était déjà fendu d’une sortie malheureuse : « La meilleure chose qui pourrait arriver à l’Afrique serait que les anciennes puissances coloniales, ou leurs citoyens, reviennent une fois de plus dans sa direction, à condition que cette fois, on ne leur demande pas de se sentir coupable », avait-il précisé. À quand la prochaine petite phrase ?

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