Africa Telecom People 2016 : l’Afrique est-elle prête pour le tout connecté ?

La 12e édition du salon Africa Telecom People, qui s’ouvre jeudi à Abidjan, est consacrée à l’avènement africain des objets connectés.

Les caméras Nest Labs commercialisées par Google permettent la surveillance à distance. Elles sont couplées à des détecteurs d’incendie, eux aussi contrôlables sur Internet. © Eric Risberg/AP/SIPA

Les caméras Nest Labs commercialisées par Google permettent la surveillance à distance. Elles sont couplées à des détecteurs d’incendie, eux aussi contrôlables sur Internet. © Eric Risberg/AP/SIPA

VINCENT-DUHEM_2024

Publié le 6 octobre 2016 Lecture : 2 minutes.

À Abidjan, les 6 et 7 octobre, on parle du présent et un peu du futur. « Comment l’Afrique se prépare au tout connecté ? » C’est à cette question que les participants de la 12e édition du salon Africa Telecom People, qui se tient dans les salles de conférence et dans l’auditorium de l’Hôtel Ivoire, tenteront de répondre pendant deux jours. Au programme, des conférences, des ateliers, des workshops suivis de la remise des trophées des ATP awards 2016.

Une vingtaine d’intervenants sont attendus pour plus de 2 800 inscrits. On peut citer notamment le coordonnateur national du projet Central African Backbone, Yvon-Didier Miehakanda, Ange Diagou, le directeur général de NSIA Technologie, Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Congo, ou encore Serge Gnandji, le directeur général de DHL en Côte d’Ivoire. Plusieurs représentants du cabinet d’audit et de conseil Deloitte en Côte d’Ivoire interviendront également.

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Un marché de 500 milliards de dollars

Au menu de leurs discussions : les objets connectés ou l’internet des objet, c’est-à-dire l’ensemble des services reliant des matériels physiques connectés au web.

Serge Patrick Sery, chef de projet pour Africa Telecom People, y voit « la dernière révolution en matière de TIC. On a commencé par connecter les hommes entre eux, c’est maintenant au tour des objets. Dans le monde, cela représente un marché de 500 milliards de dollars. D’ici 2020, il y aura 50 milliards d’objets connectés ».

Et l’Afrique dans tout ça ? « L’Afrique a beaucoup de besoins en terme de développement et de service, poursuit Serge Patrick Sery. Les objets connectés peuvent aider à résoudre certains problèmes. Prenez le Rwanda où on distribue des médicaments avec des drones ! »

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Une dynamique dans laquelle les pays émergents ont toute leur place. Comme ceux du continent africain « où une personne sur cinq est aujourd’hui connectée », s’enthousiasme encore l’organisateur de la conférence.

Mais, prévient-il, si « l’Afrique se prépare » à cette révolution des objets connectés, encore doit-elle résoudre certains handicaps liés notamment à la sécurisation des données et à l’indépendance énergétique.

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