Centrafrique : le bilan grimpe à 11 morts après les violences à Bangui
Selon un dernier bilan établi par la force de l’ONU (Minusca), onze personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine à la suite de l’assassinat mardi 4 octobre d’un officier de l’armée. Le calme est toutefois revenu ce jeudi à Bangui.
![Un homme face à une patrouille rwandaise de l’ONU à Bangui, en février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/10/06/bangui.jpg)
Un homme face à une patrouille rwandaise de l’ONU à Bangui, en février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA
« Nous déplorons à ce stade 11 morts, 14 disparus et 14 blessés enregistrés. La force des Nations unies s’est interposée mardi et mercredi entre des groupes cherchant à créer des problèmes », a indiqué le directeur de la communication de la Minusca, Hervé Verhoosel.
« La situation a Bangui est maintenant calme », a-t-il ajouté, rappelant que la Minusca et les autorités locales demandaient à la population de « ne pas répondre à la violence par la violence ».
Un bilan de sources hospitalières avait fait état mercredi de six morts.
L’assassinat mardi du commandant Marcel Mombéka par des « groupes d’auto-défense » dans le quartier musulman du PK5 avait entraîné des violences en cascade, dans un pays où les groupes armés menacent une paix fragile.
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