Du charbon propre pour les ménages tchadiens
À la mi-octobre sortiront des usines construites au sud du Tchad près de Moundou, des briquettes de charbon fabriquées à base de coques de graines de coton mélangé à de l’amidon de manioc.
![Test de combustion du charbon de bois écologique. © Image d’archive fournie par la société qui commercialise faam.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/10/18/img_1361.jpg)
Test de combustion du charbon de bois écologique. © Image d’archive fournie par la société qui commercialise faam.
Ce charbon que les promoteurs ambitionnent de substituer au charbon de bois sera vendu dans un premier temps à Moundou et à N’Djaména, la capitale. Le nom commercial de ce charbon est faam, charbon en arabe tchadien.
Initiée par deux ingénieurs tchadiens travaillant dans le pétrole, l’unité de production, qui a coûté 300 millions de francs CFA (450 000 euros) a une capacité de 60 tonnes par jour et vise à aider le pays à sortir de la dépendance au charbon de bois, officiellement interdit, mais surtout convertir les acteurs de la filière charbon de bois en acteurs d’une économie verte.
« Ils pourront vendre du charbon qui ne provoque ni fumée, ni étincelle à moindre coût et ne seront plus obligés de fuir les agents des eaux et forêts », explique Djinguereng Mouiba Mbayam, un des promoteurs du projet.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »