Du charbon propre pour les ménages tchadiens
À la mi-octobre sortiront des usines construites au sud du Tchad près de Moundou, des briquettes de charbon fabriquées à base de coques de graines de coton mélangé à de l’amidon de manioc.
Ce charbon que les promoteurs ambitionnent de substituer au charbon de bois sera vendu dans un premier temps à Moundou et à N’Djaména, la capitale. Le nom commercial de ce charbon est faam, charbon en arabe tchadien.
Initiée par deux ingénieurs tchadiens travaillant dans le pétrole, l’unité de production, qui a coûté 300 millions de francs CFA (450 000 euros) a une capacité de 60 tonnes par jour et vise à aider le pays à sortir de la dépendance au charbon de bois, officiellement interdit, mais surtout convertir les acteurs de la filière charbon de bois en acteurs d’une économie verte.
« Ils pourront vendre du charbon qui ne provoque ni fumée, ni étincelle à moindre coût et ne seront plus obligés de fuir les agents des eaux et forêts », explique Djinguereng Mouiba Mbayam, un des promoteurs du projet.
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