Le président colombien Juan Manuel Santos reçoit le prix Nobel de la paix

Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi 7 octobre au président colombien Juan Manuel Santos pour l’accord conclu avec les guérilleros marxistes des Farc. Un accord qui reste toutefois fragile après son rejet par les électeurs colombiens.

Juan manuel Santos serre la main du chef des Farc, Timoleón Jimenez, le 23 septembre 2015 à Cuba. © Ramon Espinosa/AP/SIPA

Juan manuel Santos serre la main du chef des Farc, Timoleón Jimenez, le 23 septembre 2015 à Cuba. © Ramon Espinosa/AP/SIPA

Publié le 7 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

« Il existe un réel danger que le processus de paix s’interrompe et que la guerre civile reprenne, ce qui rend encore plus impérieux le respect du cessez-le-feu par les parties, emmenées par le président Santos et le chef de la guérilla des Farc Rodrigo Londoño », a déclaré Kaci Kullmann Five, la présidente du comité norvégien du Nobel.

« Cela ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort »

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« L’accord a été rejeté de justesse par la population colombienne dimanche 2 octobre », a-t-elle ajouté, « mais le fait qu’une majorité des votants ait dit non à l’accord de paix ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort. Le référendum n’était pas un vote pour ou contre la paix ».

L’accord en question a été signé le 26 septembre par le président Santos et le chef des Farc, Rodrigo Londoño – plus connu sous ses noms de guerre Timoleón Jiménez ou Timochenko –  au terme de près de quatre années de pourparlers de paix, délocalisés à Cuba.

L’an dernier, le Nobel de la paix était allé au « quartette » pour le dialogue national tunisien, des acteurs de la société civile ayant permis de sauver la transition démocratique en Tunisie.

Le prix, qui consiste en une médaille d’or, un diplôme et un chèque de 8 millions de couronnes suédoises (environ 831 000 euros), sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l’industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel (1833-1896).

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Dans un testament rédigé un an avant sa mort, l’inventeur de la dynamite avait souhaité voir récompensés ceux qui au cours de l’année écoulée rendent à l’humanité les plus grands services.

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