Côte d’Ivoire : le marocain Ciments de l’Afrique investit 20 millions d’euros à Bouaké

Après avoir annoncé au printemps dernier la construction d’une nouvelle cimenterie à Abidjan d’une capacité d’un million de tonnes, Ciments de l’Afrique (Cimaf) s’apprête à lancer une autre unité à Bouaké, au centre nord du pays, selon les informations de Jeune Afrique.

Likasi, RD Congo, le 26 février 2015. La Grande Cimenterie du Katanga, située à Likasi, troisième ville de la province minière du Katanga, située à 120 km à l’ouest de la capitale provinciale Lubumbashi. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Likasi, RD Congo, le 26 février 2015. La Grande Cimenterie du Katanga, située à Likasi, troisième ville de la province minière du Katanga, située à 120 km à l’ouest de la capitale provinciale Lubumbashi. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Publié le 10 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Après Abidjan, Bouaké : Anas Sefrioui, le patron marocain de Ciments d’Afrique (Cimaf), accélère en Côte d’Ivoire. Après avoir inauguré la deuxième ligne de production de sa cimenterie de Yopougon (Abidjan), il s’apprête à ouvrir une nouvelle unité à Bouaké, selon les informations de Jeune Afrique.

« Nous sommes en phase d’acquisition du foncier et nous lancerons aussitôt les travaux », nous confie une source du groupe cimentier africain, propriété du milliardaire marocain Anas Sefrioui. La future usine devrait coûter dans les 20 millions d’euros pour produire 350 000 de ciments pas an, ce qui ferait de Cimaf le premier producteur du pays avec 2,3 millions de tonnes de capacité installée. La région de Bouaké tend à devenir le nouvel eldorado des cimentiers : récemment, le géant nigérian Dangote y a annoncé une  investissement de 150 milliards de F CFA.

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En mars 2016, Anas Sefroui avait également fait savoir que son groupe était en cours de réalisation, depuis février dernier, d’une seconde cimenterie dans la zone portuaire de la ville de San Pedro pour un investissement de près de 35 milliards de F CFA (53,36 millions d’euros).

Également présent au Burkina Faso, au Gabon, en Guinée, au Ghana et au Cameroun, le cimentier marocain, qui lorgne aussi le Congo Brazzaville et le Mali,  n’entend pas s’arrêter en si bon chemin en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un ambitieux programme de développement au sud du Sahara.

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