Sénégal : un chef religieux jugé mardi pour « injures » contre la religion
Un chef religieux sénégalais sera jugé mardi pour injures contre la religion. Cheikh Mbacké Sakho a critiqué les confréries religieuses musulmanes du pays et accusé les marabouts de « tromper » les fidèles.
![Des milliers de pèlerins devant la grande mosquée de Touba, ville sainte des mourides au Sénégal le 21 avril 2003. © Nafi Diouf/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/12/02/Touba.png)
Des milliers de pèlerins devant la grande mosquée de Touba, ville sainte des mourides au Sénégal le 21 avril 2003. © Nafi Diouf/AP/SIPA
Cheikh Mbacké Sakho, chef religieux résidant dans la banlieue de Dakar, avait critiqué, fin septembre, les confréries religieuses au Sénégal, les accusant de faire du « business » avec la religion et de « tromper » les fidèles, dans une vidéo diffusée sur internet.
Il visait surtout les chefs religieux mourides, les accusant de s’être détournés de la voie du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Des excuses en vidéo
Cheikh Mbacké Sakho avait ensuite présenté ses excuses dans une autre vidéo. Déféré au parquet de Dakar le 3 octobre, puis arrêté et entendu plusieurs fois, il a bénéficié d’une liberté provisoire vendredi 7 octobre.
Il sera jugé ce mardi 11 octobre, pour injures commises par le biais d’un système informatique à l’encontre de la religion, selon une source judiciaire.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- Au Cameroun, les grandes écoles abandonnent-elles l’équilibre régional ?
- Sénégal : entre Macky Sall et Amadou Ba, l’ancien parti présidentiel se déchire
- Cedeao : quand le député anti-impérialiste Guy Marius Sagna s’en prend aux chefs d’État