Mali : un kamikaze trouve la mort en attaquant les Casques bleus

Dans la nuit de lundi à mardi, un homme qui projetait un attentat a été tué à Tombouctou, alors qu’il se dirigeait vers une patrouille de Casques bleus suédois de la Minusma.

Un soldat occidental de la Minusma à Bamako. © Capek Karel/AP/SIPA

Un soldat occidental de la Minusma à Bamako. © Capek Karel/AP/SIPA

Publié le 11 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Dans la nuit de lundi à mardi à Tombouctou, un homme qui s’apprêtait à commettre un attentat-suicide a été tué dans des circonstances qui restent encore floues.

Selon un responsable de la Minusma et une autre source provenant des autorités locales, le kamikaze aurait été tué par les Casques bleus suédois avant de pouvoir actionner sa charge.

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Les circonstances de l’explosion encore floues

Une version légèrement différente de celle proposée par les forces armées suédoises dans leur communiqué. Le document explique en effet que des militaires suédois, qui se trouvaient en patrouille à Tombouctou lundi soir, ont été approchés par un homme non identifié. Ce dernier aurait ensuite activé l’explosif qu’il portait sur lui, provoquant sa propre mort, sans faire de blessés.

Le porte-parole de l’armée suédoise, Tony Remes, n’a pas affirmé que les Casques bleus étaient visés, estimant qu’il était trop tôt pour le dire. Aucune indication n’était disponible non plus sur l’âge et la nationalité du kamikaze présumé.

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12 000 militaires et policiers engagés dans la Minusma

Le contingent suédois de la Minusma compte quelque 230 militaires et policiers, déployés essentiellement près de Tombouctou, sur un effectif total d’environ 12 000 personnes. Les Casques bleus sont régulièrement attaqués dans la région. La dernière agression avait causé la mort de deux militaires, et blessé huit autres d’entre eux.

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Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement, en 2013 à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

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