Que sait-on de l’affrontement entre l’armée burundaise et les rebelles venus de RDC ?

Mardi, les forces de l’ordre burundaises ont affronté un imposant groupe de rebelles en provenance de RDC, à une cinquantaine de km au nord de la capitale Bujumbura. Bilan : au moins 30 morts.

Des forces de l’ordre burundaises, le 26 septembre 2013 à Bujumbura. © AFP

Des forces de l’ordre burundaises, le 26 septembre 2013 à Bujumbura. © AFP

Publié le 31 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

L’important groupe de rebelles en provenance de RDC n’a pas encore été clairement identifé et les circonstances des heurts qui ont eu lieu mardi 30 décembre restent floues.

Bilan : plus de 30 morts

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Mercredi à la mi-journée, on déplorait 35 morts dont 34 parmi les rebelles et un soldat de l’armée burundaise. L’armée a précisé qu’un soldat et un policier avaient été blessés.

Des habitants et un responsable politique local ont évoqué un bilan plus lourd côté forces de l’ordre. Il pourrait y avoir au moins cinq soldats tués, alors qu’un ratissage de la zone des combats est en cours.

Selon un général de l’armée, "il n’y a eu aucun contact (affrontement) militaire depuis le début du ratissage ce matin (mercredi) car le groupe armé qui a attaqué depuis la RDC est totalement en débandade".

>> Lire aussi : l’opposition exige la "démission immédiate" de la commission électorale

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Des rebelles non identifiés

Aucune information n’est encore disponible sur l’identité des rebelles. Le groupe d’environ 200 hommes, selon les témoins, a été intercepté par les forces de l’ordre burundaises à une cinquantaine de km au nord de la capitale Bujumbura en provenance de République démocratique du Congo (RDC) voisine.

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Selon l’armée, les rebelles pourraient vouloir rejoindre la forêt de la Kibira, plus en profondeur dans le Burundi. La Kibira a servi de sanctuaire aux groupes armés pendant la guerre civile burundaise (1993-2006).

Les Forces nationales de libération (FNL, ex-rébellion hutue) a, cette fois-ci, nié toute implication.

Un contexte électoral tendu

La recrudescence des violences armées à l’approche des élections législatives, prévues le 26 mai prochain, et de la présidentielle, dont le premier tour est fixé au 26 juin, inquiète au Burundi.

Le 16 décembre, les 18 partis d’opposition du Burundi ont exigé la démission immédiate de la Commission électorale indépendante (Céni). Ils l’accusent de fraude massive dans l’enregistrement des électeurs et menacent de paralyser l’organisation des élections générales.

(Avec AFP)

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