Hydrocarbures : le français CGG remporte un contrat au Mozambique

Spécialisé dans les géosciences, le français CGG va réaliser une étude pour l’Institut national du Mozambique pour recueillir des données sismiques au large du pays. Le but ? Améliorer la connaissance de la géologie du pays dont le potentiel gazier et pétrolier est considérable.

Plateforme gazière en Méditerranée. © ENI

Plateforme gazière en Méditerranée. © ENI

Publié le 13 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Le groupe français de géosciences CGG a annoncé jeudi 13 octobre avoir remporté auprès du Mozambique un très vaste programme multi-clients pour acquérir des données sismiques au large des côtes du pays, sans toutefois en indiquer le montant. Selon le communiqué, ce programme, conclu avec l’Institut national du pétrole du Mozambique, doit « améliorer la connaissance de la géologie de la région et permettre aux entreprises pétrolières et gazières de mieux appréhender le fort potentiel » du pays.

Au Mozambique, l’italien ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) a été récemment à l’origine de découvertes de gisements qui pourraient permettre au pays de vivre un véritable « boom » gazier. En dépit de ses ressources en hydrocarbures, le Mozambique reste l’un des pays les plus pauvres de la planète (184e pays sur 187 en 2012, selon l’indice de développement humain du Pnud, le Programme des Nations unies pour le développement).

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Importantes réserves de gaz

Le programme de CGG comprend notamment une très grande étude sismique 3D, située dans la zone de Beira, dans le delta du Zambèze, qui pourrait totaliser jusqu’à 40.000 kilomètres carrés sous réserve d’un niveau satisfaisant de préfinancement des clients ainsi qu’une étude 2D de plus de 6.550 km2 dans le bassin de Rovuma.

Dans cette zone située au nord du pays, les réserves de gaz sont estimées à environ 2 500 milliards de mètres cubes (environ 85 000 milliards de pieds cubes), soit une des plus importantes découvertes de ces dernières années. ENI  en est l’opérateur.

Dans le champ Coral, situé dan la même zone, le groupe italien étudie l’exploitation de gaz naturel liquéfié (GNL) pour lequel il a déjà trouvé un acquéreur sur vingt ans en la personne du britannique British Petroleum (BP).

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