États-Unis : Michelle Obama fustige Donald Trump et son rapport aux femmes

Alors que le candidat républicain à la présidence Donald Trump a récemment été accusé d’agressions sexuelles par le New York Times, la Première dame américaine Michelle Obama s’est dite « glacée jusqu’à la moelle » par l’attitude « effrayante » du milliardaire.

Le candidat républicain Donald Trump le 13 octobre 2016, à Cincinnati dans l’Ohio. © David Kohl/AFP

Le candidat républicain Donald Trump le 13 octobre 2016, à Cincinnati dans l’Ohio. © David Kohl/AFP

Publié le 14 octobre 2016 Lecture : 2 minutes.

Donald Trump au soir de son élection, serrant la main de son futur vice-président Mike Pence , le 9 novembre 2016. © Evan Vucci/AP/SIPA
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Trump, 45e président des États-Unis

Donald Trump a remporté mercredi 9 novembre l’élection présidentielle américaine, coiffant au poteau sa concurrente démocrate Hillary Clinton et succédant ainsi à Barack Obama à la Maison Blanche.

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À moins d’un mois du scrutin, la campagne pour l’élection américaine bat son plein. Et comme souvent aux États-Unis, elle porte moins sur les débats de fond – politique extérieure au Moyen-Orient, port des armes ou encore violences policières – que sur le profil des candidats. À ce petit jeu-là, Donald Trump a dégainé le premier, pointant du doigt la santé fragile de sa rivale après que celle-ci a fait un malaise. Le milliardaire a ensuite évoqué des accusations de viol formulées à l’encontre de Bill Clinton, ancien Président et mari d’Hillary Clinton. Sans s’attendre à une telle réponse de Michelle Obama, auteure d’un discours remarqué jeudi sur le rapport malsain de Donald Trump aux femmes.

Tempête médiatique

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Car depuis le 8 octobre dernier, et la publication par le Washington Post d’un enregistrement où on l’entend tenir des propos graveleux sur les femmes, l’arroseur Trump se retrouve arrosé. Le New York Times a ensuite enfoncé le clou en donnant la parole à deux femmes, affirmant avoir subi du harcèlement et des agressions sexuelles de la part du milliardaire.

La première lui reproche de l’avoir touchée alors qu’elle était assise à côté de lui dans un avion il y a plus de trois décennies. La seconde affirme que M. Trump l’a embrassée contre son gré en 2005, lorsqu’elle travaillait comme réceptionniste dans la tour Trump à New York. Dès lors, le tabou brisé, les accusations se sont multipliées, une demi-douzaine d’autres femmes expliquant mercredi avoir elles aussi subi du harcèlement. Ces déclarations ont mis le feu aux poudres outre-Atlantique, plongeant le candidat républicain dans une tempête médiatique.

Malgré ses dénégations – « ces accusations vicieuses selon lesquelles j’aurais eu un comportement déplacé avec les femmes sont totalement et absolument fausses »- l’affaire continue à passionner l’opinion publique. D’autant que l’actuel couple présidentiel est monté au créneau pour condamner le comportement du magnat. « Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d’être traitée de cette façon », a déclaré Michelle Obama dans un discours passionné, prononcé jeudi.

https://www.youtube.com/watch?v=r7e3QKKOp50

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Trump issu d’un « marécage de folie » pour Obama

Barack Obama n’est pas en reste, puisqu’il a estimé que le nabab de New York était issu d’un « marécage de folie » que les Républicains cultivent depuis des décennies. Mais le mot de la fin est resté à la Première Dame, affirmant se sentir « glacée jusqu’à la moelle » par l’attitude « effrayante » de Donald Trump envers les femmes. Le parti démocrate tout entier s’est mis en branle, s’engouffrant dans la brèche ouverte par le New York Times, et espérant ainsi accélérer la chute du candidat républicain, déjà très mal en point dans les sondages.

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Hillary Clinton en personne lui a donné le coup de grâce. « Les femmes ont le pouvoir de stopper Trump », a affirmé l’ex-secrétaire d’État, sachant que les sondages montrent une division tranchée entre l’électorat masculin, penchant pour son adversaire, et l’électorat féminin, qui la soutient majoritairement.

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