Tunisie : une attaque jihadiste contre un haut responsable déjouée

Une « cellule terroriste » composée d’une soixantaine de membres a été démantelée en Tunisie alors qu’elle préparait des actions contre des « cadres sécuritaires », un « haut responsable de l’État » et une institution « de souveraineté », a indiqué lundi le porte-parole du pôle antiterroriste.

Des membres de la brigade antiterroriste à Raoued, près de Tunis, le 4 février 2014. (illustration) © Aimen Zine/AP/SIPA

Des membres de la brigade antiterroriste à Raoued, près de Tunis, le 4 février 2014. (illustration) © Aimen Zine/AP/SIPA

Publié le 17 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Soixante-deux jihadistes présumés sont au total impliqués dans cette vaste opération sécuritaire. Parmi eux, 29 ont été arrêtés « il y a une quinzaine de jours », tandis que 20 sont en fuite, a déclaré à l’AFP Sofiène Sliti.

L’enquête se poursuit

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« Cette cellule ciblait des cadres sécuritaires et une personnalité occupant un poste important au sein de l’État. (…) Elle planifiait notamment de viser un des sièges de souveraineté » du pays, a-t-il ajouté.

Sofiène Sliti a relevé que les 29 membres présumés de la cellule avaient été « traduits devant la justice en vertu de la loi antiterroriste ». Sept autres étaient déjà derrière les verrous dans le cadre d’autres affaires, a-t-il dit. Les six derniers membres sont en état de liberté. L’enquête se poursuit et le porte-parole n’a pas été en mesure d’indiquer dans quelle région avaient eu lieu les interpellations.

Le ministre de l’Intérieur visé ?

Plusieurs médias tunisiens ont de leur côté avancé que la principale personnalité visée était le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub. Interrogé sur ce point, Sofiène Sliti a refusé de confirmer. Sollicité par l’AFP, le ministère de l’Intérieur s’est refusé à tout commentaire.

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Les opérations des forces de sécurité visent aussi bien les membres présumés du groupe extrémiste État islamique (EI) que ceux de la phalange Okba Ibn Nafaâ, un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) notamment responsable de l’assassinat de huit soldats à l’été 2013.

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