Alerte enlèvement en France : « un individu de race noire », la bourde du ministère de la Justice
Mardi soir, lors de la publication de l’alerte enlèvement d’une petite fille de 4 mois, le ministère français de la Justice a employé le terme « individu de race noire » pour décrire le père de l’enfant et potentiel ravisseur.
![Capture d’écran de la dernière alerte enlèvement publiée par le ministère français de la Justice le 18 octobre 2016. © Capture d’écran/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/10/19/mmm.jpg)
Capture d’écran de la dernière alerte enlèvement publiée par le ministère français de la Justice le 18 octobre 2016. © Capture d’écran/JA
Dans le premier message, l’expression « individu de race noire » était employée pour décrire le père Steeve Beni Y Saad, un homme de 28 ans, d’1,75m aux cheveux noirs et courts, qui aurait kidnappé sa petite fille de quatre mois mardi 18 octobre dans la soirée à Grenoble, en France.
![La première version de l'alerte enlèvement. © Capture d’écran](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=739,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/10/19/alerte_enlevement_individu_race_noire-1.jpg)
La première version de l'alerte enlèvement. © Capture d’écran
Les mots employés ont immédiatement provoqué un malaise. Le ministère de la Justice a rapidement publié une seconde alerte, en employant cette fois le terme « individu à la peau noire ». Puis, sans s’en expliquer, a encore modifié la description du ravisseur présumé en écrivant « de couleur noire ».
![La version corrigée de l'alerte enlèvement. © Capture d’écran](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=714,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/10/19/seconde_version_alerte_enlevement.jpg)
La version corrigée de l'alerte enlèvement. © Capture d’écran
Des propos « regrettables »
Le porte-parole du ministère de la Justice, Pierre Januel, a présenté ses excuses sur Twitter. « Certains termes du message, repris précipitamment, étaient évidemment inappropriés, regrettables et très rapidement modifiés. Nous comptons néanmoins sur votre mobilisation pour diffuser l’alerte et aider les recherches », a-t-il écrit.
https://twitter.com/PJanuel/status/788511800367181824
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