Après le métro d’Abidjan, la SNCF sur les rangs pour le TER de Dakar

La SNCF espère « remettre le pied en Afrique de l’Ouest », avec l’attribution prochaine de deux contrats, en Côte d’Ivoire et au Sénégal – tout particulièrement via le TER de Dakar et le métro d’Abidjan où le groupe français espère décrocher de gros contrats prochainement – a expliqué le secrétaire général du groupe ferroviaire, Stéphane Volant en marge d’une conférence sur les mobilités internationales qui se tenait mardi à Paris.

Un employé de la SNCF à la gare  St Charles de Marseille. © Claude Paris/AP/SIPA

Un employé de la SNCF à la gare St Charles de Marseille. © Claude Paris/AP/SIPA

Publié le 19 octobre 2016 Lecture : 2 minutes.

« Nous avons aujourd’hui des partenariats très forts avec l’Afrique du Sud, avec l’Afrique de l’Est, avec le Maroc, mais on est en train de remettre le pied en Afrique de l’Ouest », a-t-il expliqué mardi 18 octobre, en marge du deuxième Forum international des mobilités durables organisé par la SNCF à Paris, auquel ont participé des délégations marocaine – avec des représentants de l’office national des chemins de fer ONCF, qui prépare le lancement de sa ligne TGV -, sénégalaise et ivoirienne.

Ligne ferroviaire entre Dakar et son aéroport  

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« L’actualité brûlante c’est l’engagement du Sénégal avec la prise de parole au travers d’une interview du Président de la République Macky Sall, diffusée en clôture du forum qui dit […] vouloir donner la construction et l’exploitation du TER à un groupement français à l’intérieur duquel se trouve la SNCF », s’est réjoui Stéphane Volant.

En juillet, les maîtres d’œuvre de la future ligne devant relier la gare centrale de Dakar au nouvel aéroport international, l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD). Plusieurs contrats, portant sur la conception et la réalisation des installations de la ligne ferroviaire, pour un montant total de 488 milliards de F CFA (687 millions d’euros) avaient alors été officialisés. Le financement avait quant à lui été bouclé à Dakar en mai.

La mise en fonctionnement de cette ligne de 51 kilomètres doit en théorie entrer en fonctionnement en décembre 2018. Les contrats espérés par la SNCF sur ce chantier, d’un « montant total d’un milliard d’euros », doivent être attribués dans les prochaines semaines, et portent sur « l’assistance à maîtrise d’ouvrage, la construction de la ligne, la matériel électrique et la signalisation, la matériel roulant, le contrat d’exploitation, et (la création d’une) école de formation » ferroviaire, a détaillé le secrétaire général de la SNCF.

Le contrat pour le métro d’Abidjan en ligne de mire  

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Ailleurs dans la région, la SNCF finalise le contrat du métro d’Abidjan, qui doit désormais être mis en service à horizon 2020. Sa filiale Keolis et ses partenaires [réunis au sein de la Société de transports abidjanais sur rail (Star), qui réunit Bouygues (pour le génie civil), Dongsan Engineering (ingénierie), Hyundai Rotem (matériel roulant et signalisation) et Keolis (exploitation), ndlr] achèvent une période de négociations exclusives entamée en juillet 2015 pour remporter ce marché ivoirien très convoité.

La SNCF, qui réalise un tiers de son chiffre d’affaires à l’heure actuelle à l’international, table sur 40% en 2020. Son activité à l’étranger passe par ses filiales Keolis (opérateur de transport public de voyageurs présent dans quinze pays), Geodis (solutions de pilotage de tout ou partie de la chaîne logistique), Systra (ingénierie d’infrastructure à dominante ferroviaire), Arep (architecture et aménagement urbain), Voyages SNCF (prestations de transport porte-à-porte en France et en Europe) et ses filiales dans la grande vitesse en Europe (Lyria, TGV Italia, Westbahn…).

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