Bénin : le procès du trafic de bébés s’ouvrira le 2 janvier à Niamey

Le procès de l’ex-président du Parlement du Niger et opposant, Hama Amadou, et d’une vingtaine de personnes dont son épouse, impliquées dans un présumé trafic international de bébés, s’ouvrira le 2 janvier à Niamey, a indiqué mercredi un avocat de la défense.

Hama Hamadou. © JA

Hama Hamadou. © JA

Publié le 24 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

"L’instruction est terminée. On m’a informé que le procès a été fixé au 2 janvier 2015", a indiqué Mossi Boubacar, avocat de l’épouse de Hama Amadou, remise en liberté provisoire mardi 23 décembre, comme six autres détenus, après avoir passé près de sept mois en prison. La vingtaine de prévenus dans ce dossier est notamment accusée de "supposition d’enfant", un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.

>> Lire aussi : "Niger – Burkina : sale temps pour Hama Amadou… et Alizéta Ouédraogo"

la suite après cette publicité

Hama Amadou "sera jugé par contumace au cas où il ne rentre pas avant le procès", a confié une source judiciaire. L’ex-président du Parlement, principal opposant au chef de l’État Mahamadou Issoufou, a quitté le Niger fin août après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans cette affaire de trafic de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger. Il est actuellement en fuite en France.

Hama Amadou a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui étaient politiques. Selon lui, le pouvoir cherche à l’écarter avant la présidentielle de 2016. Ce dossier est un dossier de droit commun, (il) n’est donc pas politique", a soutenu le ministre de la Justice Marou Amadou fin novembre.

Un mandat d’arrêt a été émis fin septembre à l’encontre de Hama Amadou. Le Parlement a élu en décembre un ex-opposant, Amadou Salifou, pour le remplacer. "Si à l’issue du procès Hama Amadou est condamné, alors il devra se livrer à la justice nigérienne, sans quoi nous formulerons une demande d’extradition", a expliqué récemment Hassoumi Massaoudou, le ministre nigérien de l’Intérieur. "Autrement, nous le ferons inscrire sur la notice rouge d’Interpol", a-t-il menacé.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires