Burkina Faso : la police abat un jihadiste présumé à Ouagadougou

Un jihadiste présumé, qui tentait avec des complices de recruter des jeunes à Kilwin, une banlieue de Ouagadougou, pour les former dans le nord du Burkina ou à l’extérieur du pays, a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche, selon la police.

Un soldat burkinabè à Ouagadougou, le 18 janvier 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Un soldat burkinabè à Ouagadougou, le 18 janvier 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Publié le 24 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

« Nous avons eu la collaboration des populations de Yagma (banlieue nord-ouest de Ouagadougou), qui nous ont fait comprendre qu’il y avait des tentatives de recrutement de jeunes pour les former dans le nord de notre pays [le pays est frontalier du Mali et du Niger], peut-être même carrément au-delà de la frontière, afin qu’ils reviennent s’en prendre à nos forces de défense et de sécurité », a déclaré dimanche 23 octobre le directeur général de la police nationale, Lazare Tarpaga.

« La police s’est lancée à la recherche de ces recruteurs et nous avons débusqué ‘le lièvre’ [le présumé jihadiste] que nous avons poursuivi. […] Nous avons essuyé des tirs, nous avons riposté et nous avons touché mortellement celui qui voulait tirer sur nos hommes », a-t-il encore poursuivi.

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Trois autres personnes recherchées 

De nationalité burkinabè, le suspect était âgé d’une trentaine d’années et tenait à la main une grenade offensive et un sac contenant des téléphones portables et divers objets. Le pistolet automatique avec lequel il aurait ouvert le feu sur les policiers était à ses côtés, rapporte l’Agence-France Presse.

Selon la police, le jihadiste présumé était à bord d’un véhicule Mercedès avec trois autres personnes. Ces derniers ont pris la fuite et sont recherchés. Une carte d’identité appartenant à un Touareg aurait été retrouvée dans la voiture abandonnée.

« Les forces de défense sont à leur trousse »

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« Nous avons un sac qui contient des portables et différents effets que nous allons exploiter pour essayer de retrouver les ramifications avec les différents complices qui se trouvent à l’extérieur et à l’intérieur du pays », a déclaré la procureure de Ouagadougou, Maïza Sérémé.

« Les forces de défense sont à leur trousse (…). Tout est sous contrôle », a assuré le ministre chargé de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.

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Longtemps préservé des attentats, le Burkina Faso est l’une des cibles des terroristes depuis les attentats du 15 janvier 2016. Ce jour-là, un commando de trois assaillants avait tué 30 personnes et fait 71 blessés dans un hôtel et deux bars de la capitale.

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