Électricité : Eranove et le FGIS accélèrent au Gabon

Le groupe énergétique et le fonds public gabonais négocient des financements auprès des bailleurs de fonds pour la construction de deux centrales hydroélectriques au Gabon.

Image d’archive. © Nabil Zorkot

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Publié le 24 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

L’énergéticien français Eranove, dirigé par Marc Albérola, et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), piloté par Serge Mickoto, ont entamé des discussions avec des bailleurs de fonds pour le financement des centrales électriques de Ngoulmendjim (73 mégawatts – MW) et de Dibwangui (15 MW) au Gabon – pour lesquelles des conventions de conception, de financement, de construction et d’exploitation ont été signées avec le gouvernement le 21 octobre.

Plus de 300 millions d’euros

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Les deux partenaires espèrent obtenir des prêts entre autres de la Société financière internationale (IFC groupe de la Banque mondiale) et de Proparco (filiale de l’Agence française de développement) pour la réalisation de ces installations, dont le coût est estimé entre 300 millions et 350 millions d’euros – dont 40 à 50 millions d’euros pour la centrale de Dibwangui.

La course contre la montre a commencé pour Eranove et le FGIS, qui doivent finaliser les études préalables (environnementales notamment) dans un délai d’un an environ, avant d’entamer la construction des centrales qui va s’étaler sur trois à quatre ans.

Ces infrastructures visent à booster les capacités électriques dans le nord-ouest et le sud-ouest du Gabon, qui cible 1200 MW de capacités nationales installées en 2020, contre 400 MW aujourd’hui. Les projets de centrales de Ngoulmendjim et de Dibwangui sont menés dans le cadre d’un contrat de type « Build Own Operate and Transfer » (construction-possession-exploitation-transfert), dont la durée n’a pas été communiquée.

Présence

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Eranove, filiale du capital-investisseur Emerging Capital Partners (ECP), est présente dans l’électricité en Côte d’Ivoire et au Mali, ainsi que dans l’eau au Sénégal et en RD Congo.

Créé en 2012, le FGIS est le gestionnaire du Fonds souverain de la République gabonaise et a en charge la participation de l’État gabonais dans près de 80 entreprises, à travers une quinzaine de secteurs.

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