Après Abidjan et Kribi, le chinois CHEC décroche le contrat d’extension du port de Conakry

Le contrat avec la société chinoise de BTP, China Harbour Engineering Company (CHEC), d’un montant de 770 millions de dollars, a été rendu public à Conakry lundi. Il prévoit notamment la construction de trois quais supplémentaires au Port Autonome de Conakry (PAC).

Des hommes déchargent un bateau dans le port de Conakry, en mars 2008. © Jerome Delay/AP/Sipa

Des hommes déchargent un bateau dans le port de Conakry, en mars 2008. © Jerome Delay/AP/Sipa

Publié le 25 octobre 2016 Lecture : 1 minute.

Déjà sélectionné par le Port autonome d’Abidjan en 2014, ainsi que pour la première phase de construction en 2011 et la deuxième en 2016 du port en eaux profondes de Kribi, au sud du Cameroun, mais aussi pour le port de transbordement de São Tomé-et-Príncipe, l’entreprise de BTP chinoise China Harbour Engineering Company a de nouveau été sélectionnée pour un chantier portuaire africain lundi.

Dans la capitale guinéenne, le contrat portant sur l’extension de la zone Est du Port Autonome de Conakry (PAC) lui a été attribué pour un montant de 770 millions de dollars, rapporte mardi Reuters, confirmant des informations de la presse guinéenne.

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Polémique autour du groupe Bolloré

Ce chantier, dont aucun calendrier n’a été communiqué, porte notamment sur la construction de trois quais d’une longueur totale de 846 mètres linéaires et l’aménagement de 41,6 hectares de terre-pleins. La partie terminal à conteneurs du PAC  avait été étendue en 2014, à l’initiative du groupe Bolloré qui est détenteur de la concession, dans des conditions très contestées.

En 2014, 90 % des échanges commerciaux du pays avec l’étranger transitaient par le PAC, et généraient alors 40 % des recettes du budget national.

Depuis sa création en 1982, le PAC a mis en œuvre deux importants plans de modernisation de ses équipements et d’extension du domaine portuaire (1983-1987, puis 1989-1992). Ces projets, financés par le port, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le groupe bancaire allemand KfW, se chiffraient à quelque 100 millions de dollars de l’époque.

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