France : arrestation au Burundi du frère de l’agresseur de policiers à Joué-lès-Tours

Les services de renseignement burundais ont annoncé lundi avoir arrêté à Bujumbura le frère de Bertrand « Bilal » Nzohabonayo, le français d’origine burundaise abattu samedi en France après avoir agressé des policiers dans un commissariat.

Les lieux de l’attaque de policiers à l’arme blanche, le 20 décembre 2014. © AFP

Les lieux de l’attaque de policiers à l’arme blanche, le 20 décembre 2014. © AFP

Publié le 22 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

"Nous avons arrêté Brice Nzohabonayo samedi, alors qu’il était chez un de ses oncles à Bujumbura, où il venait de passer quelques jours en provenance de la France", a déclaré lundi 22 décemre le porte-parole du SNR, Télesphore Bigirimana.

"Il est détenu dans nos services où il est en train d’être interrogé", a-t-il ajouté, précisant être "en contact avec les services français sur ce cas". Selon des sources policières burundaises, le jeune homme n’a pas opposé de résistance au moment de son arrestation qui est intervenue samedi, quelques heures seulement après que son frère Bertrand Nzohabonayo a été abattu samedi par des policiers. Il avait fait irruption dans un commissariat de commune de 36 000 habitants du centre-ouest de la France et avait blessé trois fonctionnaires de police avec un couteau,tout en criant "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand).

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Le porte-parole du SNR a assuré que les services burundais avaient, dès 2013, signalé les deux frères – qui se rendaient régulièrement au Burundi – comme "suspects" à leurs homologues français, en raison de leur intégrisme religieux.

Les enquêteurs burundais cherchent notamment à savoir quand les frères, nés dans une famille chrétienne et qui ont émigré en France en bas âge, "ont basculé dans l’islamisme pur et dur" et vérifier s’ils ne préparaient pas un attentat au Burundi, selon des sources policière et au SNR.

"Nos services sont en permanence en train de surveiller les milieux islamistes et nous avons déjà déjoué des complots visant à frapper ce pays ou arrêté des islamistes de retour au Burundi après avoir reçu une formation terroriste à l’étranger", a expliqué un haut gradé du SNR, sous le couvert de l’anonymat.

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(Avec AFP)

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