Documentaire : trois garçons, une fille et la révolution

Mêlant fiction et réalité, la réalisatrice Raja Amari raconte les prémices et le déroulement de la révolution tunisienne à travers quelques documents d’archives, mais surtout par le biais des mésaventures de quatre jeunes, trois garçons amis et une fille, qui rêvent tous d’une autre vie.

Printemps tunisiens, de Raja Amari. © Arte

Printemps tunisiens, de Raja Amari. © Arte

Renaud de Rochebrune

Publié le 18 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Bien qu’ayant été reçu à tous ses examens, Fethi ne peut trouver le poste de professeur auquel il devrait avoir droit, faute de pouvoir corrompre qui il faudrait. Moha, excellent musicien, est si déprimé qu’il finit par casser son instrument et sombrer dans l’alcoolisme. Walid, débrouillard et séducteur, joue de ses talents de voyant pour pénétrer les cercles du pouvoir au risque de perdre son âme comme sa réputation.

Enfin la belle Noura, amoureuse de Fethi et militante anti-Ben Ali, se retrouve traquée par la police pour ses impertinences postées sur Facebook. Vient la révolution. Tout va-t-il devenir possible ? Le film est bien réalisé, bien joué, bien mené… mais trop convenu, la réalisatrice nous ayant habitué à plus d’originalité avec ses précédents films, les remarquables Satin rouge et Les Secrets.

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Printemps tunisien, de Raja Amari (diffusion sur Arte le 18 décembre à 22 h 35)

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