Droit de réponse de François Compaoré à Jeune Afrique

Suite à la publication d’un article au sujet de l’adjudant Gaston Coulibaly, François Compaoré, le frère de l’ancien chef de l’État burkinabè, nous a fait parvenir le droit de réponse suivant.

Publié le 2 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

« Un article dont le titre est « me concerne aussi, en rappelant qu'il a été mon chef de sécurité. A cet égard, il convient de préciser qu'en 2010, l'adjudant Gaston Coulibaly a été reversé à son corps d'origine, le RSP, tout comme ses prédécesseurs avant de prendre congé de l'armée. Insinuer qu'il continuerait à travailler pour moi à travers une société de négoce de véhicules au Benin est une grave erreur factuelle. J'ai donc le devoir de rétablir la vérité pour indiquer que non seulement je ne suis pas en affaire avec mon ancien chef de sécurité, mais surtout que ni à travers Gaston Coulibaly, ni à travers aucune personne, aucun organe, aucune entité, je n'ai cherché à déstabiliser la politique du Burkina Faso. Enfin, pour ne laisser aucun doute sur ce sujet et rétablir la réalité des faits, mon dernier séjour au Bénin remonte à 2011 et je n'y ai passé que 24 heures. Les autorités compétentes de ce pays pourront en attester. Je m'étonne donc des propos tenus par un prétendu « haut gradé de l'armée » qui affirme de manière péremptoire et sans la moindre preuve des faits grossièrement inexacts. Outre l'atteinte à ma personne, ils mettent en cause le Bénin, avec lequel le Burkina Faso a toujours entretenu d'excellentes relations. C'est pourquoi, si des propos devaient à l'avenir m'imputer une quelconque responsabilité sur la situation que traverse le Burkina Faso, je chargerais mes avocats le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur et Maître Mathias Chichportich de les poursuivre en diffamation.">Burkina: qui est l’adjudant Gaston Coulibaly, accusé d’être le cerveau d’une tentative de déstabilisation ?» a été publié sur le site de jeuneafrique.com, le 26 octobre 2016 à 10h28, sous la signature du journaliste Benjamin Roger.

Si cet article vise l’adjudant Gaston Coulibaly, il me concerne aussi, en rappelant qu’il a été mon chef de sécurité. A cet égard, il convient de préciser qu’en 2010, l’adjudant Gaston Coulibaly a été reversé à son corps d’origine, le RSP, tout comme ses prédécesseurs avant de prendre congé de l’armée. Insinuer qu’il continuerait à travailler pour moi à travers une société de négoce de véhicules au Benin est une grave erreur factuelle.

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J’ai donc le devoir de rétablir la vérité pour indiquer que non seulement je ne suis pas en affaire avec mon ancien chef de sécurité, mais surtout que ni à travers Gaston Coulibaly, ni à travers aucune personne, aucun organe, aucune entité, je n’ai cherché à déstabiliser la politique du Burkina Faso.

Enfin, pour ne laisser aucun doute sur ce sujet et rétablir la réalité des faits, mon dernier séjour au Bénin remonte à 2011 et je n’y ai passé que 24 heures. Les autorités compétentes de ce pays pourront en attester.

Je m’étonne donc des propos tenus par un prétendu « haut gradé de l’armée » qui affirme de manière péremptoire et sans la moindre preuve des faits grossièrement inexacts. Outre l’atteinte à ma personne, ils mettent en cause le Bénin, avec lequel le Burkina Faso a toujours entretenu d’excellentes relations.
C’est pourquoi, si des propos devaient à l’avenir m’imputer une quelconque responsabilité sur la situation que traverse le Burkina Faso, je chargerais mes avocats le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur et Maître Mathias Chichportich de les poursuivre en diffamation. »

François Compaoré

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