JCC en Tunisie : un cinquantenaire célébré dans les salles de cinéma et en dehors

Cinquantième anniversaire oblige, l’édition 2016 des JCC, qui se déroule du 28 octobre au 5 novembre à Tunis, a été étoffée par un programme de circonstance comprenant une série d’événements commémoratifs : hommages, projections, débats et publications.

Des expositions, conférences et publications célèbrent aussi le cinquantenaire des Journées cinématographiques de Carthage, à Tunis. © Sean McMenemy/Flickr

Des expositions, conférences et publications célèbrent aussi le cinquantenaire des Journées cinématographiques de Carthage, à Tunis. © Sean McMenemy/Flickr

Fawzia Zouria

Publié le 2 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

Plongée dans l’histoire du cinéma africain 

À retenir, une exposition intitulée « 50 affiches pour 50 ans », – un voyage dans l’histoire du cinéma africain à travers la créativité graphique qui l’a accompagné -, une exposition dédiée aux « Pionnières du cinéma tunisien », telles que Haydée Chikli Tamzali, Hassiba Rochdi ou Jamila Orabi ; un hommage à l’un des cinéastes les plus fidèles des JCC, feu Youssef Chahine, célébré par son compatriote photographe Mohamed Bakr.

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Déclarée « Journée de la Mémoire » en association avec la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci) et la Fédération des critiques cinématographiques, le 29 octobre fut animé par un colloque sur la sauvegarde du patrimoine cinématographique des pays du Sud, par une rétrospective des œuvres de cinéastes pionniers, comme Idrissa Ouedraogo ou Djibril Diop, par des projections sur le festival lui-même et les moments forts qui ont marqué son demi siècle d’existence à Carthage.

Un livre et un prix spécial

Côté publication, le critique cinématographique Khémaïs Khayati a concocté un joli livre illustré, « JCC 50 », mémoire fertile, signé par une foule d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels qui ont connu et suivi de près le festival. Enfin, un prix du « cinquantième anniversaire des JCC » sera attribué au cinéaste tunisien Ferid Boughedir pour « ce qu’il a donné au cinéma, en terme de création, de militantisme et de critique cinématographique. »

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