Afrostream : le Netflix de la diaspora africaine prend du galon
La société internationale de vidéo à la demande (Vod) a annoncé son extension dans 24 pays d’Afrique francophone.
Les contenus audiovisuels africains, afro-américains, afro-caribéens et français proposés par Afrostream seront désormais accessibles dans 24 pays d’Afrique francophone. Selon un communiqué de l’agence Ecofin, le service sera disponible à partir de 500 francs CFA (0,75 €) par jour.
L’utilisateur pourra dans un premier temps payer son abonnement par carte bancaire, puis bientôt par des systèmes de paiements sur mobile, comme Orange Money, beaucoup plus utilisés sur le continent. Selon le cofondateur du service, Tonjé Bakang, les Africains auront accès à 95% de l’offre.
À l’instar de son grand frère américain, Afrostream compte également investir dans la création de contenus originaux. La société a ainsi annoncé la production de deux séries au Nigeria. C’est d’ailleurs vers l’Afrique dans son ensemble que se portent les ambitions d’Afrostream pour les cinq prochaines années. « Il s’agit d’un marché en croissance : il existe un énorme potentiel en Afrique de l’Ouest et du Centre, sur les marchés francophones et anglophones », déclare Tonjé Bakang.
Pour assurer la meilleure expérience possible pour un coût le plus accessible possible, Afrostream prévoit des accords avec des sociétés de télécommunications, dont la société française Orange, qui est l’un de ses actionnaires.
Le service Afrostream est présent notamment en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, ainsi que dans les départements et les territoires français d’outre-mer (Dom-Tom).
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