Burkina : le sommet panafricain des start-up soutenu par Kaboré

Attendu du 27 novembre au 2 décembre dans la capitale burkinabè, le sommet panafricain des start-up rencontre le soutien actif de la Présidence de la République – au point d’espérer la présence de représentants d’une trentaine d’États africains. 2 000 entrepreneurs de 20 pays africains sont attendus.

Ouagadougou, en octobre 2012. © Nyaba Leon Ouedraogo pour JA

Ouagadougou, en octobre 2012. © Nyaba Leon Ouedraogo pour JA

Publié le 7 novembre 2016 Lecture : 2 minutes.

C’est Youth Gain, une organisation panafricaine de promotion de l’innovation, qui a pris l’initiative d’organiser ce sommet. Créée en 2014 par Armel Ouédraogo, un économiste et consultant à son compte, elle a rencontré un soutien de poids en la personne du Président de la République Roch Marc Christian Kaboré.

« Nous lui avons présenté en juin l’idée du sommet et depuis la Présidence de la République et le Gouvernement burkinabè sont nos principaux soutiens », dit Félix Belem, le responsable administratif et financier de Youth Gain. Le volet diplomatique de l’événement est chapeauté par Seydou Zagré, le directeur de cabinet du Président de la République.

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Une nouvelle initiative en faveur de la création de start-up, qui illustre à nouveau l’intérêt du président burkinabè sur le sujet. Fin août, il avait reçu l’équipe de Zakaria Daboné, un entrepreneur de 36 ans qui entend donner un coup de fouet au secteur du transport de marchandises sur le continent.

Favoriser la création de sociétés à Ouagadougou

A fortiori, « l’innovation au service de la transformation structurelle de l’économie » figure parmi les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, estimé à quelque 23,5 milliards d’euros (15 395 milliards de francs CFA), et que le Burkina cherche actuellement à financer.

« L’un des objectifs est de favoriser l’innovation et la création de sociétés dans la capitale burkinabè », abonde Félix Belem. Qui espère également que Youth Gain pourra être doté d’un incubateur physique financé par le PNDES. Même si la capitale burkinabè dispose par déjà de la Fabrique, un incubateur pour entrepreneurs sociaux qui héberge par exemple FasoSoap, la société à l’origine du savon anti-moustique.

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Dans les entrepreneurs annoncés lors de ce sommet figurent Thérèse Izay Kirongozi, la promotrice de Robot Roulage Intelligent qui commercialise des robots alimentés par panneaux solaires et qui font la circulation à Kinshasa, Vérone Mankou, le créateur une entreprise qui assemble une gamme de téléphones et de tablettes au Congo, Seydina Hane, le développeur d’une application censée limiter les factures d’électricité ou encore le docteur Tidjane Dall de la plateforme Malisanté qui prodigue des conseils de santé par téléphone.

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