Marzouki : « Mohamed Bouazizi est devenu un symbole qui a franchi les frontières tunisiennes »

Le président tunisien Moncef Marzouki a tenu un meeting de campagne pour sa réélection à Sidi Bouzid, mercredi, jour anniversaire de l’immolation de Mohamed Bouazizi, un des symboles de la révolution tunisienne.

Moncef Marzouki a atteint le second tour de la présidentielle prévu le 21 décembre. © AFP

Moncef Marzouki a atteint le second tour de la présidentielle prévu le 21 décembre. © AFP

Publié le 17 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

"Mohamed Bouazizi est devenu un symbole qui a franchi les frontières tunisiennes pour atteindre le monde entier", a déclaré Moncef Marzouki, opposé lors du second toyur de la présidentielle fin décembre au favori du scrutin, Béji Caïd Essebsi, chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès et vainqueur des législatives d’octobre.

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"L’équilibre des pouvoirs est essentiel pour garantir le non retour de la dictature et pour renforcer les fondements de la démocratie naissante", a-t-il ajouté devant des centaines de personnes rassemblées dans le stade de football de la ville.

Aucun incident n’a été signalé, alors que le 17 décembre 2012, Moncef Marzouki avait été chassé des commémorations par une foule en colère qui avait jeté des projectiles dans sa direction. En 2013, les dirigeants tunisiens ne s’étaient pas rendus aux cérémonies de la ville.

Le principal syndicat du pays, l’UGTT, a indiqué cette semaine qu’il ne participerait pas à d’éventuelles cérémonies marquant le geste de Bouazizi, pour protester contre les gouvernements qui se sont succédé et qui ont échoué avec leurs promesses d’emploi et de développement.

(Avec AFP)

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