Tunisie : « Rendez-nous Obama ! », exige un homme perché sur l’horloge géante de la capitale
Un Tunisien apparemment mécontent de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a escaladé ce jeudi l’un des principaux monuments de Tunis pour exiger que Barack Obama reste à son poste. Selon le ministère de l’Intérieur, il était en état d’ivresse.
![L’horloge de la place « 14-Janvier 2011 », à Tunis. © Eastmanenator/Wikimedia Commons](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/11/10/1024px-clock-big-ben-in-tunis.jpg)
L’horloge de la place « 14-Janvier 2011 », à Tunis. © Eastmanenator/Wikimedia Commons
L’homme, qui a grimpé au petit matin sur cette tour-horloge de 32 mètres de haut en plein centre de Tunis, « était en état d’ivresse », a déclaré à l’AFP un responsable du service de communication du ministère de l’Intérieur.
Non à Ben Ali, oui à Obama
L’homme aurait commencé par dire qu’il ne voulait pas d’un retour de Zine El Abidine Ben Ali, le dictateur tunisien renversé par la révolution de 2011, « puis il a crié qu’il voulait qu’on lui rende Obama », a décrit un policier ayant assisté à la scène aux journalistes de l’AFP. « Il avait l’air ivre. Ça a pris du temps aux collègues, pour le convaincre de descendre », a-t-il ajouté.
La scène a suscité un petit attroupement sur la place. Une fois sur la terre ferme, l’homme a été pris en charge par les services de la protection civile, selon le ministère de l’Intérieur.
L’horloge, une grande structure métallique installée dans le centre de Tunis après le coup d’État de Ben Ali en 1987, est devenue un monument emblématique de la capitale tunisienne. Elle trône au milieu de la place du 14 janvier 2011, date correspondant au départ de Ben Ali pour l’Arabie saoudite, où il vit toujours en exil.
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