États-Unis : Trump promet d’expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins
Le nouveau président élu des États-Unis Donald Trump a promis d’expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins, dans l’extrait d’un entretien à la chaîne de télévision CBS publié dimanche mais réalisé vendredi.
![Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. © Alex Brandon/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/05/18/sipa_ap21885250_000019.jpg)
Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. © Alex Brandon/AP/SIPA
« Ce que nous allons faire, c’est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (…), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison. Mais nous allons les renvoyer de notre pays, ils sont ici illégalement », a-t-il déclaré dans l’émission « 60 minutes » de CBS qui doit être diffusée dimanche soir.
Revenant à la ligne dure de sa campagne, après avoir mis de l’eau dans son vin depuis son élection mardi, Donald Trump a aussi réaffirmé qu’il bâtirait bien « un mur » à la frontière avec le Mexique pour limiter l’immigration clandestine.
Dans certains endroits, le président élu a toutefois admis qu’il pourrait y avoir « des clôtures » mais, a-t-il insisté, « un mur est plus approprié ».
« Je suis très bon à ça, ce qu’on appelle la construction », a ironisé le patron de la Trump Organization, vaste réseau d’hôtels et d’immeubles de luxe.
Donald Trump avait promis lors de sa campagne d’ériger un mur à la frontière mexicaine qui serait financé à 100% par le Mexique. Il s’était aussi engagé à expulser dès son premier jour à la Maison Blanche environ deux millions de sans-papiers criminels, dans un meeting fin août à Phoenix, dans l’Arizona, État frontalier du Mexique.
Mais l’ancien chef de la Chambre des représentants Newt Gingrich, cité au poste de secrétaire d’État, a suggéré cette semaine que le mur promis par Trump ne serait probablement pas financé par le Mexique. Il a simplement affirmé que cette proposition de mur était « un super outil de campagne ».
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