Samia Maktouf et le clan Kadhafi
De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.
Cette quadra franco-tunisienne s’est imposée comme l’un des ténors de la scène judiciaire internationale. Conseil auprès de la Cour pénale internationale (CPI), elle passe plus de temps dans les hôtels, les palais présidentiels et les aéroports des capitales arabes et africaines que dans son bureau parisien.
En Libye, elle a eu à défendre les intérêts du premier cercle des Kadhafi et à conseiller le chef de milice de Cyrénaïque Ibrahim el-Jadhran ainsi que l’ex-jihadiste devenu homme politique Abdelhakim Belhadj.
À Paris, elle a plaidé pour Anoud Senoussi, la fille du patron des services de renseignements de Kadhafi, le père d’une des victimes de Mohamed Merah ou encore l’intermédiaire Ziad Takieddine dans l’affaire Karachi.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte si cher ?
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Pourquoi l’UE s’apprête à accorder un nouveau soutien à l’intervention rwandaise a...