Samia Maktouf et le clan Kadhafi
De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.
![Samia Maktouf. © AFP PHOTO / THOMAS SAMSON](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/26/012122014181334000000JA2814p024_maktouf.jpg)
Samia Maktouf. © AFP PHOTO / THOMAS SAMSON
Cette quadra franco-tunisienne s’est imposée comme l’un des ténors de la scène judiciaire internationale. Conseil auprès de la Cour pénale internationale (CPI), elle passe plus de temps dans les hôtels, les palais présidentiels et les aéroports des capitales arabes et africaines que dans son bureau parisien.
En Libye, elle a eu à défendre les intérêts du premier cercle des Kadhafi et à conseiller le chef de milice de Cyrénaïque Ibrahim el-Jadhran ainsi que l’ex-jihadiste devenu homme politique Abdelhakim Belhadj.
À Paris, elle a plaidé pour Anoud Senoussi, la fille du patron des services de renseignements de Kadhafi, le père d’une des victimes de Mohamed Merah ou encore l’intermédiaire Ziad Takieddine dans l’affaire Karachi.
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