Delphine Meillet, l’habituée de la 17e chambre

De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.

Delphine Meillet. © Camille Millerand pour J.A.

Delphine Meillet. © Camille Millerand pour J.A.

Publié le 26 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Delphine Meillet, 42 ans, est une habituée de la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris. Celle où se jugent les délits de presse, les propos diffamatoires, les atteintes à la vie privée… Cette avocate franco-tunisienne formée par le vétéran Michel Zaoui a déposé plainte avec constitution de partie civile contre Pierre Péan au nom d’Ali Bongo Ondimba.

Cet écrivain devra répondre des assertions contenues dans son livre Nouvelles Affaires africaines, considérées par le président gabonais comme une atteinte à son honneur. Delphine Meillet avait déjà travaillé pour le chef de l’État sur le dossier des "biens mal acquis", alors qu’elle était salariée du cabinet d’un ténor du barreau parisien, Patrick Maisonneuve.

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