Caroline Wassermann, tout pour Lydienne
De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.
![Caroline Wassermann. © AFP PHOTO PATRICK KOVARIK](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/26/012122014180118000000JA2814p024_wassermann.jpg)
Caroline Wassermann. © AFP PHOTO PATRICK KOVARIK
Elle ne mâche pas ses mots quand elle s’attaque au pouvoir camerounais et à sa justice, qualifiée de "mascarade". Caroline Wassermann, 47 ans, défend l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum, condamnée pour détournement de fonds à Yaoundé. Très à l’aise avec les médias, celle qui a défendu le trader Jérôme Kerviel a fait de l’indignation une marque de fabrique.
Elle a beaucoup plaidé au Cameroun, pour Joseph Edou, ex-directeur général du Crédit foncier, Léonie Battin, sa nièce, soupçonnée d’escroquerie, Honoré Gwen, ex-directeur des affaires juridiques au ministère des Finances, condamné à la prison à vie… Récemment, elle s’est tournée vers le Gabon pour une société française cherchant à recouvrer des fonds auprès de Pascaline Bongo Ondimba, soeur du président.
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