Christian Charrière-Bournazel, le discret

De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.

Publié le 26 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Ancien bâtonnier de Paris, il a notamment été l’avocat de Thomas Boni Yayi, le président béninois, dans l’affaire Patrice Talon, cet homme d’affaires réfugié en France et accusé d’avoir voulu empoisonner le chef de l’État.

À 68 ans, Me Charrière-Bournazel assure que son rôle est de défendre "les personnalités en difficulté, et non de faire des affaires en Afrique". Il travaille pour l’ex-président de l’Assemblée nationale nigérienne, Hama Amadou, mis en cause cette année dans un trafic présumé de bébés, et est à l’origine de la plainte déposée en France pour "détention arbitraire" de l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum, emprisonnée depuis quatre ans à Yaoundé.

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D’autres personnalités africaines font appel à ses services, mais cet homme discret et peu prolixe préfère préserver leur anonymat.

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