Pierre Haïk, les grandes affaires
De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.
![Pierre Haïk. © Joel Saget/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/26/012122014175847000000JA2814p024_haik.jpg)
Pierre Haïk. © Joel Saget/AFP
Il a fait ses classes en défendant les petits voyous puis les grands trafiquants de drogue avant de se tourner vers les "affaires", dans les arcanes de la République française et des réseaux franco-africains. D’abord dans l’affaire Elf, pour le compte du dirigeant Alfred Sirven, puis dans l’Angolagate, auprès de l’homme d’affaires Arcadi Gaydamak.
Il fut également l’avocat de l’ancien gendarme de l’Élysée devenu homme politique africaniste Michel Roussin. Sur le continent, le "boxeur" met ses talents de plaideur au service du Gabon et du Togo. Il se lie d’amitié avec son client l’ex-président Laurent Gbagbo. Il a d’ailleurs défendu ses deux épouses, Simone Gbagbo et Nady Bamba. Avant de travailler pour celui qui a oeuvré à la chute de ce dernier, l’ex-président français Nicolas Sarkozy.
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