Cinéma : les femmes et les migrations à l’affiche du Maghreb des films à Paris

La huitième édition du Maghreb des films, qui se déroulera à Paris du 16 novembre au 16 décembre, mettra en avant les femmes du cinéma maghrébin et naviguera sur le thème des migrations.

L’équipe du film « Nhabbek Hedi » lors de la Berlinale 2016 à Berlin. © Axel Schmidt/AP/SIPA

L’équipe du film « Nhabbek Hedi » lors de la Berlinale 2016 à Berlin. © Axel Schmidt/AP/SIPA

Publié le 15 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

46 films, documentaires et courts métrages seront projetés dans six salles de la capitale française, souvent suivis de débats. Avec, pour commencer, « Les mains dans le plat » (1994) du réalisateur tunisien Nouri Bouzid à l’Institut des Cultures d’Islam, un court métrage qui invite les spectateurs dans la cuisine de deux femmes africaines à Montreuil et à Bagnolet, entre souvenirs de l’Afrique, transmissions des savoir-faire, et relations conjugales.

Le cinéma tunisien mène la barque

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Suivront des films venus du Maroc, d’Algérie, et surtout de Tunisie, cette dernière étant représentée par un cinéma en pleine expansion.

En avant-première, « Zaineb n’aime pas la neige », de Kaouther Ben Hania, qui vient de remporter le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage.

https://www.youtube.com/watch?v=Ghcf80hliqM

Et en décembre sera projeté le film à succès « Nhebbek Hedi », de Mohamed Ben Attia, doublement primé cette année à la Berlinale (prix de la meilleure première œuvre et Ours d’argent du meilleur acteur).

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Un hommage à la cinémathèque d’Alger sera également rendu via deux de ses films cultes -« Khadra et les autres, une vie à la cinémathèque », et « Tahia Ya Didou ! » -, et une soirée spéciale « Capitales du Maghreb » présentera trois films expérimentaux consacrés à trois capitales : Casablanca, Tunis et Alger.

https://www.youtube.com/watch?v=MaOCl2cJJsc

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Films indépendants

Cette année encore, le rendez-vous cinématographique s’engage à mettre en avant « les films indépendants, les gestes de production alternatifs, les expérimentations formelles, qui révolutionnent le paysage cinématographique maghrébin, sans parvenir toujours à franchir la Méditerranée ». Avec un focus sur l’histoire du cinéma tunisien et marocain, de l’indépendance des deux pays (1956) à aujourd’hui.

Pour cela, quatre soirées de courts métrages « indépendants, amateurs, étudiants, censurés, interdits, retrouvés » sont prévues, peut-on lire sur le site du festival.

Pour plus de détails sur les dates et lieux des projections, consultez le programme.

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