François Meyer, le ténor
De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.
![François Meyer. © Mehdi Fedouachi/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/26/012122014175527000000JA2814p024_meyer.jpg)
François Meyer. © Mehdi Fedouachi/AFP
Longtemps, il fut un habitué du Palais du bord de mer. Avocat de feu Omar Bongo Ondimba, il a notamment défendu les intérêts du président gabonais dans l’affaire des "biens mal acquis", initiée en 2008.
Après le décès du chef d’État, François Meyer – qui a aussi été l’avocat du Tchad dans l’affaire de l’Arche de Zoé – a mis le cap vers l’ouest. On le retrouve au Mali, où il a été mandaté pour faire appel du jugement de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) d’Abidjan condamnant Bamako face au groupe Tomota.
Aujourd’hui, le ténor français est proche du président sénégalais Macky Sall. Après être intervenu dans la négociation controversée entre Dakar et le groupe sidérurgique ArcelorMittal, il a rejoint le pool des avocats de l’État dans le procès de Karim Wade.
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