Philippe Meilhac, l’as du Rwanda

De confortables honoraires, une grande exposition médiatique, le tout dans un cadre juridique familier, hérité du temps des colonies… Quelles que soient la complexité des dossiers ou la réputation de leurs puissants clients, les plus grands ténors français se pressent sur le continent pour les défendre.

Philippe Meilhac. © Bertrand Langlois/AFP

Philippe Meilhac. © Bertrand Langlois/AFP

Publié le 26 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Pour lui, l’Afrique se confond avec le pays des Mille Collines. Cet as du barreau de 42 ans, qui défend Agathe Habyarimana, la veuve du président hutu assassiné le 6 avril 1994, est devenu l’un des avocats de référence des Rwandais poursuivis pour génocide par la justice française.

Pour sa célèbre cliente, il a bataillé devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), devant la cour d’appel de Paris et au pôle antiterroriste, où Agathe Habyarimana est partie civile dans l’instruction sur l’attentat contre Juvénal Habyarimana.

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Devenu l’un des rares avocats parisiens à maîtriser le contexte du génocide des Tutsis tout en acceptant de défendre de présumés génocidaires, il est devenu l’avocat de Callixte Mbarushimana, Claude Muhayimana, Eugène Rwamucyo ou Tito Barahira. "Pour mieux le cerner, il faudra attendre un procès", observe un bon connaisseur des dossiers "rwandais". Pour l’heure, aucun de ses clients n’a en effet été jugé.

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